Près de 500 000 femmes ont défilé à Washington en ce jour d’investiture du Président Donald Trump, sous l’impulsion du collectif We the people, dont le symbole est une femme en hijab aux couleurs du drapeau américain. Des milliers de femmes ont également manifesté leur opposition à Trump dans le monde entier : Paris, Londres, Berlin, Stockholm, Sydney, New Dehli… Là aussi, le hijab apparaît comme le nouvel étendard du féminisme 2.0.
Le voile devient un symbole de résistance face à un président accusé de machisme. Dans toutes ces manifestations, sont brandies des pancartes du collectif We The People, dessinées par Shepard Fairey, créateur de la célébrissime affiche »Hope » à l’effigie d’Obama. Il s’agit d’un portrait sérigraphié d’une femme voilée, le drapeau américain faisant office de hijab, avec en bas le slogan « Nous, le peuple, sommes plus fort que la peur ».
A Washington, des militantes ont même organisé une séance d’essayage de hijabs pour initier le public au « féminisme intersectionnel » également appelé « féminisme inclusif ».
Women around the world are standing together to protest the presidency of Donald Trump. Follow it live. https://t.co/sqe2CJdsHn #WomensMarch pic.twitter.com/h1fVHI95bp
— Guardian US (@GuardianUS) January 21, 2017
Même esthétique à Berlin…
Women in Germany promoting the hijab for the #womensmarch pic.twitter.com/WKpiprn0Wy
— Sheanderthal (@Sheanderthal) January 21, 2017
A Stokholm également, on brandit le hijab comme symbole du droit des femmes à disposer d’elles-mêmes.