Lundi sur le plateau d’iTELE, la journaliste Hélène Pillichowski a refusé de croire les chiffres des viols en France. « Les chiffres sont gonflés ! »
« Les chiffres sont gonflés » : Une journaliste… par closer
Invitée par Pascal Praud aux côtés de Caroline de Haas et Jacques Ségala pour débattre d’une récente affaire de propos machistes à l’université, Hélène Pilichowski tente maladroitement de relativiser les violences faites aux femmes : «Il faut bien évidemment condamner cet enseignant qui a fait preuve d’une vulgarité absolument insupportable et puis… Mais en même temps se méfier du déferlement médiatique et des réseaux sociaux qui tout de suite vous disent que toutes les femmes sont violées en France toutes les secondes ou à peu près… Ce qui moi…»
Caroline de Haas la reprend et lui cite les chiffres du ministère de l’intérieur : une femme violée toute les sept minutes en moyenne.
Hélène Pilichowski: Oui enfin bon ce qui à mon avis est totalement excessif bien évidemment
Caroline de Haas: C’est le ministère de l’Intérieur…
Pascal Praud: Pourquoi vous dites que c’est excessif ?
Hélène Pilichowski: Mais parce que les chiffres sont gonflés !
Caroline de Haas: Eh ben demandez autour de vous !
Hélène Pilichowski: Je demanderai.
Caroline de Haas: Rien que sur le plateau, là, il y en a au moins une qui a été victime de viol…
Hélène Pilichowski: Ah bon ben très bien, peut-être.
Caroline de Haas: Bah oui ! c’est moi !
La journaliste continue ensuite de s’enfoncer en comparant les chiffres des viols à ceux de la pollution atmosphérique : « je trouve que c’est excessif. Comme quand on vous dit qu’il y a des morts par la pollution… 40.000 morts par la pollution, tous les gens se disent «je vais descendre dans la rue et je vais mourir si je respire un peu l’air de Paris», c’est pareil. On exagère les chiffres! »