Une scène surréaliste s’est produite en septembre au Parlement de Grande-Bretagne. Le député travailliste Tanmanjeet Singh Dhesi s’est lancé dans un vibrant plaidoyer en faveur de la burqa, dans lequel il qualifie de « raciste » toute personne osant prononcer des paroles négatives au sujet de la burqa. Il a reçu les acclamations d’une assemblée enthousiaste.
Le discours a été prononcé le 4 septembre au Parlement britannique. Le député a pris la parole pour défendre les femmes en burqa et pour exiger que le Premier Ministre Boris Johnson présente des excuses publiques pour avoir moqué la burqa en disant qu’elle faisait ressembler à « une boîte aux lettres » ou à « un braqueur de banque. » Selon Tanmanjeet Singh Dhesi, il est impératif que les remarques négatives sur la burqa soient interdites et que les opposants à la burqa présentent leurs excuses car critiquer la burqa est « raciste », « islamophobe », « dénigrant », cela « divise » la société britannique et « provoque une flambée de crimes de haine ». Il a également réclamé « l’ouverture d’une enquête sur l’islamophobie » au sein du parti de Boris Johnson.
Ce plaidoyer pour la burqa et pour l’interdiction de tout propos dénigrant la burqa a reçu un torrent d’applaudissements joyeux. Habituellement interdits, les applaudissements ont été exceptionnellement autorisés pour l’occasion. On entend également des cris d’encouragement : « Allez, Tan ! »
La burqa ne cesse de progresser en Grande-Bretagne et au nom de la « diversité », elle est promue et sa critique assimilée à une incitation à la haine islamophobe. En 2017, la BBC avait diffusé un clip à destination de la jeunesse, les invitant à ne pas juger négativement la burqa.