En plein Paris, près du parc des Buttes Chaumont, Elise, 29 ans, s’est vue refuser l’accès à un bus RATP par un chauffeur islamiste qui lui reprochait de porter une jupe courte.
L’affaire a été révélée par le père de la victime, Kamel Bencheikh, poète algérien et militant anti-islam assumé. Il a relaté les faits dans un post facebook :
« Ma fille Élise est sortie avec une amie hier et a voulu prendre tardivement, le bus 60 à la station Botzaris près des Buttes Chaumont pour descendre en direction de la mairie du 19ème arrondissement. À 23 heures 05 précisément, se présente le bus 60 qu’elle attendait avec son amie. Il n’y avait qu’elles deux. Le bus s’arrête et elle se présente à la portière. Le machiniste la regarde et refuse d’ouvrir la portière. Elle tambourine mais rien. Le bus démarre et s’arrête au feu rouge. Ma fille court et se présente de l’autre côté du bus pour parler au conducteur. À la question de savoir pourquoi il n’ouvre pas la porte, le conducteur répond : T’AS QU’À BIEN T’HABILLER ! Ma fille était en jupe et ça a touché profondément les sentiments religieux de cet islamiste que la régie des transports parisiens salarie et fait vivre. Aujourd’hui je lance un appel à la RATP, à la mairesse de Paris et à son conseil municipal, au maire du 19ème arrondissement, au Conseil Régional de l’Ile de France et à tous ceux que cela concerne : IL FAUT ARRÊTER DE LAISSER LA GESTION DE NOS VIES AUX ISLAMISTES qui nous les pourrissent. Je résume : Bus 60 à la station Botzaris, rue de Crimée, en direction de la mairie à 23 heures 05, bus conduit par un barbu de type maghrébin. JE N’AI PAS L’INTENTION D’EN RESTER LÀ ! »
Le Parisien a consacré un article à cette affaire.
La RATP a annoncé qu’elle entamait des « vérifications » et a promis des « sanctions ».
Aude Lorriaux, chef du « service actu » du journal 20 Minutes et féministe d’extrême-gauche, a pour sa part choisi de mettre en doute la parole de la victime. Sur Twitter, Aude Lorriaux a qualifié ce témoignage de « naze ». Aude Lorriaux a expliqué qu’elle-même a déjà pris le bus n°60 dans sa vie et qu’il ne lui était rien arrivé. Il s’agit là d’un argument classique chez ceux qui tentent de minimiser les témoignages de victimes de harcèlement de rue et d’agressions misogynes. Le même argument a par exemple été utilisé il y a deux jours par la militante catholique Agnès Cerighelli.
https://twitter.com/AgnesCerighelli/status/1123895616470429698