Noël approche à grand pas, il est presque à nos portes. En bons professionnels de la technique du « je le ferai demain », nombre d’entre nous se retrouvent pris au dépourvu et sans cadeaux pour leurs proches. La tentation est alors grande de se rendre au Prisunic du coin (n’est-ce pas, Juppépé ?) et d’offrir à notre aimé le premier rouleau d’adhésif un peu fun qui nous tombe sous la main : à grandes urgences, grandes extrémités, on vous comprend.
Voici une petite liste non exhaustive des cadeaux à ne surtout pas offrir, jamais au grand jamais. Et ce, même si nous sommes le 24 décembre à 23:59 et que c’est le dernier objet du magasin.
L’appareil à raclette pour UNE PERSONNE (aussi nommé« Miniclette »)
On ne sait pas de quel cerveau malade est sorti cet objet, mais tous les psys du monde devraient se pencher sur son cas. Qui s’est dit un jour « Tiens, je vais me faire une petite raclette tout seul, ce soir » ? Quoi de plus triste que cet appareil minuscule, avec sa petite bougie chauffe-plat en guise de résistance ? Se faire une mini-raclette tout seul, c’est un coup à se prendre toute la vacuité de la vie dans la tronche en un soir. Vous ne voulez pas pousser vos proches au suicide : abstenez-vous.
Le mug avec une culotte tachée de sang dessus
On sait bien que certaines féministes essaient de swaggiser le concept de menstruation, mais un mug avec du sang de règles, c’est too much. Personne de sensé ne vous sera reconnaissant de lui donner l’opportunité de boire son café du matin face à un dessin pareil. Les règles, on n’est déjà pas fan, mais en plus avant 10h du matin, on pose notre veto.
Lamilly, la Barbie laide
En langage politiquement correct, la Barbie réaliste. Comprendre : une poupée personnalisable avec des stickers pour lui ajouter de l’acné, des cicatrices, des vergetures… et autres joyeusetés de la vie. Pas dit que votre petite nièce soit ravie, elle qui rêvait d’une Barbie princesse des fleurs.
Le poster « Hillary Clinton 2016 »
De deux choses l’une : soit le destinataire de votre cadeau ne soutenait pas la campagne Clinton, auquel cas il n’a aucune envie de voir les yeux fous de Madame le fixer chaque jour. Soit il en était un fervent supporter, auquel cas la cruelle douleur de la défaite sera ravivée jour après jour par cet objet d’espoir déçu.
Un pull « JPP de T »
Traduction « J’en peux plus de toi ». Ringard pour les moins de vingt ans, pathétique pour ceux qui ont davantage, à moins de l’offrir à votre grand-père myope qui sort acheter le pain en charentaises, ce cadeau ne fera pas d’heureux. Et même votre papi aurait préféré un pull en alpaga.