Divergence des luttes à la manif #NousToutes : les féministes blanches montrées du doigt comme des « complices » du « blantriarcat »

Lors de la manifestation féministe « Nous Toutes », des militantes du mouvement « Nta Rajel » ont tenu à exprimer leur haine raciale envers les féministes blanches en hurlant « White feminists vous êtes complices ! White feminists vous êtes complices ! »

Complices de quoi ? Du « blantriarcat« , nom donné par les afroféministes et islamoféministes au système qui à leurs yeux domine l’Occident : un mélange de suprématisme blanc et de patriarcat.  « Nta Rajel » se présente comme un « collectif féministe de la diaspora nord-africaine ».

https://twitter.com/Nta_Rajel_Off/status/1066679720710950912

 

« Mon voile, mon corps, mon choix »

Le slogan antiblanc n’a visiblement choqué personne dans le cortège. Et pour cause. En tête de cortège, on trouvait l’association musulmane Lallab, dont la principale activité consiste à présenter le voile islamique comme un symbole féministe et la critique du voile comme une forme de harcèlement sexiste.

Un des slogans mis en avant par Lallab lors de la manifestation était : « Mon voile, mon corps, mon choix ».

« Solidarité avec les putes, les soumises et les voilées », a-t-on également pu entendre en tête de cortège.

60% des femmes algériennes estiment qu’il est normal que le mari batte sa femme

Si le « blantriarcat » les oppresse tant, pourquoi restent-elles dans un pays dont la population indigène majoritaire est blanche ? Nous rappelons à ces militantes que des billets d’avion Paris-Alger sont disponibles pour moins de 160 euros, ce qui leur permettrait de savourer les plaisirs épicés du « marrontriarcat ». Elles auront ainsi l’occasion de découvrir qu’il est quasi impossible pour une femme en Algérie de louer un appartement toute seule. Elles pourront également faire connaissance avec les 60% de femmes algériennes estimant que le mari a le droit de frapper son épouse.