Girl Power. En sortant de boîte de nuit, une experte en karaté a échappé à un viol en donnant à ses agresseurs « des coups de pieds dans les couilles ». L’édition écossaise de The Sun relate comment la victime est parvenue à sauver sa peau. En voyant l’un des hommes la fixer bizarrement à la sortie d’une boîte de nuit, la victime a eu un mauvais pressentiment… qui s’est avéré justifié. Les deux hommes l’ont suivie. L’un d’eux a tenté une approche polie pour distraire la victime, permettant ainsi à son camarade de se jeter sur la victime et de la frapper au sol. L’Ecossaise s’est courageusement défendue grâce à sa maîtrise du karaté, mais elle demeure toutefois très affectée par cette agression grave et souffre de crises d’angoisse.
Traduction Bellica de l’article du Sun :
Mohammad Islam et Shehab Smekramuddin – deux migrants clandestins – risquent une longue peine de prison après avoir été arrêtés pour une terrifiante agression.
Les faits ont été énoncés devant le jury : les hommes se sont jetés sur la jeune femme, traumatisée, et l’ont jetée au sol, alors que celle-ci rentrait d’une soirée dans une boîte de nuit de Forfar, dans le secteur d’Angus, en Ecosse.
Le duo d’agresseurs a été filmé par les caméras de surveillance en train de rôder autour de la femme à la sortie du Royal nightclub de Forfar.
Leur victime a raconté à la Dundee Sheriff Court qu’elle avait vu un des hommes la regarder avec insistance, puis qu’elle avait marché dans la grande rue d’Angus pour rentrer chez elle. Sur les bandes de vidéo-surviellance, on voit les deux hommes la suivre à une distance de 270m.
La femme traumatisée raconte que quelques instants plus tard, Islam s’est approché d’elle et lui a demandé si elle voulait être « raccompagnée jusqu’à chez elle », pour la distraire. C’est alors que Smekramuddin s’est jeté sur elle par derrière, lui a asséné des coups de poing pour la faire tomber et la maintenue de force au sol.
Mais le duo d’agresseurs ne savait pas que leur victime était une experte des arts martiaux.
La jeune femme, fan de karaté, leur a administré une série de coups de poing et coups de tête, ainsi que « des coups de pieds dans les couilles », pour reprendre ses mots.
Elle s’est ensuite débattue pour s’échapper puis a appelé des amis et la police.
« Dans ma tête, j’ai eu un blanc. Je me suis dit qu’ils allaient me violer », a-t-elle expliqué au tribunal.
« L’incident m’a profondément affectée. Je fais souvent des crises de panique et je ressens de l’anxiété. Je me sens très mal à l’aise et en insécurité. »
Le procureur Eilidh Robertson a déclaré devant le jury que la victime avait fourni « des preuves fortes et convaincantes » contre ses deux agresseurs. « Elle a lâché son sac pendant la lutte, a-t-elle relevé, et les hommes ne s’y sont pas intéressé : s’ils ne voulaient pas son sac, alors que voulaient-ils ? S’ils n’avaient pas jeté leur dévolu sur une femme forte en karaté, il est très probable qu’il y aurait eu un viol. »
Islam, 28 ans, et Smekramuddin, 48 ans, tous deux incarcérés à Perth, ont nié les faits d’agression avec intention de commettre un viol, commis le 17 septembre 2017. Au terme d’un procès de trois jours, les deux hommes ont été reconnus coupables d’agression mais la tentative de viol n’a pas été retenue.
Le sheriff Linda Smith maintient les deux hommes en détention provisoire d’ici à ce que leur peine soit prononcée le mois prochain.